lundi 13 avril 2015

Le pilote de l'avion de Barack Obama affirme avoir croisé un ovni en 1989

Le 12 avril 2015, le Grepi a trouvé sur le site internet du journal Paris Match un article du 11 avril 2015, qui lui a paru digne d'intérêt (http://www.parismatch.com/Actu/Insolite/Oui-je-crois-aux-ovnis-j-en-ai-vu-un-743512).

Voici l'article, très légèrement « customisé », mis sur le blog pour y être conservé :


Une fois n’est pas coutume, un grand quotidien américain, le New York Daily News, ouvre ses colonnes à un pilote de ligne qui relate sa rencontre avec un objet volant non identifié.  Et pas n’importe quel pilote: avec 28 ans d’expérience, dont 14 comme capitaine, Andrew Danziger est un professionnel respecté qui a notamment piloté l’avion de Barack Obama pendant sa campagne présidentielle en 2008. Il est exceptionnel qu’un pilote encore en activité, bien que proche de la retraite, évoque publiquement une observation d’OVNI.

D’emblée, l’ancien commandant de bord américain Andrew Danziger annonce la couleur: «Les gens adorent poser des questions aux pilotes. Mais celle qui revient le plus souvent est: «Croyez-vous aux ovnis?». En ce qui me concerne, la réponse est ‘Oui’.»







Andrew Danziger a croisé son objet volant non-identifié le 10 avril 1989, à 20 heures, alors qu’il n’était encore que jeune copilote, au cours d’un vol intérieur entre Kansas City et Waterloo, dans l’Iowa. «C’était une soirée magnifique. La lune était pleine et la visibilité parfaite» précise-t-il.
C’est à 350 kilomètres de Waterloo, à une altitude d’environ 4500 mètres, que s’est déroulée la rencontre : «Il y avait des nuages fins tout autour de nous, éclairés par la pleine lune qui brillait à notre gauche, du côté du commandant de bord. (…) Il y avait aussi un disque blanc que l’on pouvait clairement distinguer à travers les nuages, juste à notre droite.».

"CELA RESSEMBLAIT À LA LUNE MAIS L’OBJET ÉTAIT À DROITE ET LA LUNE À GAUCHE"

Andrew Danziger a signalé la présence du disque au commandant de bord. Ce dernier lui a confirmé qu’il l’observait depuis que l’avion s’était stabilisé à son altitude de croisière.  «Cela ressemblait à la lune, mais l’objet était à droite et la lune à gauche» poursuit-il. «Nous avons scruté sol pour tenter d’apercevoir des éclairages publicitaires particulièrement puissants, mais nous n’avons rien vu.»

A ce stade de son récit, il y a toutefois une explication rationnelle qui n’est pas évoquée par Andrew Danziger: sa description correspond à un parasélène, soit le reflet de la lune sur des nuages faisant office de miroir. Comme on le voit sur la photo ci-dessous, ce phénomène donne l’illusion que deux lunes se trouvent dans le ciel. Il est parfois à l’origine d’observations erronées d’ovnis. Toutefois, il ne se produit qu’à haute altitude avec des nuages de type cirrus ou cirrostratus chargés de cristaux de glace qui composent la surface réfléchissante. Or, l’avion était à moins de 4500 mètres d’altitude au début de l’observation.



Mais ce qui va achever de convaincre Andrew Danziger qu’il n’a pas affaire à un phénomène ordinaire est une vision qui a «marqué sa mémoire au fer rouge»: «À environ 60 kilomètres de l’aéroport de Waterloo, nous avons amorcé notre descente. Depuis 20 ou 30 minutes, le disque blanc était toujours dans notre champ visuel. Pris par les préparatifs de l’atterrissage, nous l’avons perdu de vue pendant une minute. Mais quand je l’ai regardé de nouveau, j’ai crié au commandant de bord: «Bordel de m… !».

"LA SPHÈRE ROUGE, ÉNORME ET BRILLANTE, SUIVAIT UNE TRAJECTOIRE PARALLÈLE À LA NÔTRE"

Il a immédiatement tourné son regard dans la direction que je lui indiquais : au-dessus  des nuages, à l’endroit où se trouvait le disque, il y avait maintenant une boule rouge géante. Elle était grande et brillante, pas assez pour illuminer la cabine mais très lumineuse quand même. Nous sommes restés sans rien dire, stupéfiés. Nous avons eu peur de la percuter mais très vite nous sous sommes rendus compte que la boule géante suivait une trajectoire parallèle à la nôtre, à la même vitesse que l’avion. Pendant que nous descendions lentement sous les 4000 mètres, la sphère brillante a aussi commencé à descendre. Elle est passée derrière les nuages comme un coucher de soleil. Au bout de 30 secondes, des centaines de flashes ont illuminé l’intérieur de la masse nuageuse.

Puis, alors que les flashes se faisaient de plus plus lumineux, la section du nuage où avait pénétré la sphère a commencé à se distendre comme du "Silly Putty" (NDR: ou "Mastic Idiot", pâte à modeler visqueuse et élastique). Les deux parties du nuage se sont écartées lentement tandis que le milieu devenait de plus en plus fin. Enfin, le "fil" qui reliait les deux sections du nuage s’est rompu et, d’un coup, tout à disparu. Il n’y avait plus rien: plus de disque brillant, plus de flashes lumineux, plus aucun des nuages fins qui nous accompagnaient depuis 40 minutes. Plus rien ! Dans le ciel sans nuage, il n’y avait plus que la lune à notre gauche.»

Cette soudaine disparition des nuages est l’un des éléments les plus troublants du récit d’ Andrew Danziger: comment ont-ils pu s’évaporer en un instant ainsi que le laisse entendre le pilote ?  Y a-t-il eu brièvement une perte de conscience pendant que l’avion quittait la zone nuageuse ? Médusés, les pilotes se sont ensuite concertés pour décider s'ils feraient part ou non de leur observation.

Andrew Danziger a contacté la tour de contrôle de Kansas City en demandant, sans autres précisions, s’ils avaient repéré quelque chose sur le radar:

- «Non, rien à part vous».

- «Pas dans l’immédiat, mais il y a quelques minutes, à 2 heures, par rapport à notre position ?» a indiqué le copilote.

La tour de contrôle a confirmé sa première réponse:

- «Non, c’est une nuit tranquille. On surveille tout le secteur entre Kansas City et Waterloo sur nos écrans de contrôle et vous êtes seuls depuis une heure.»

Cette absence de corroboration par le radar n'est pas un cas isolé. Les relations entre les ovnis et les radars sont pour le moins complexes. Tous les cas de figure ont été répertoriés : l'objet est vu mais il n'est pas repéré par les radars; le radar signale un objet mais les témoins oculaires ne voient rien à l'endroit où il devrait se trouver; le radar indique une position mais l'ovni est visible en un autre endroit; enfin il arrive que les données radars et les observations visuelles coïncident.  Les questions d’Andrew Danziger ont été reçues 5 sur 5 par le contrôleur aérien: quelques instants plus tard, la tour de contrôle reprend contact et demande : «Vous voulez signaler un ovni ?». Après un court instant de réflexion, les pilotes acceptent.

Dans la dernière partie de son récit, Andrew Danziger détaille la procédure que le pilote et le copilote ont suivie pour rapporter leur observation: «On m’a dit d’appeler National UFO Reporting Center.  A cette époque, je ne savais même pas qu’un tel centre existait, qui recueille les appels des pilotes et des contrôleurs aériens. L’homme au bout du fil nous a interrogés séparément, Bruce, le commandant de bord et moi. Quand nous avons eu achevé de lui faire notre récit, il nous a dit que nous n’entendrions plus jamais parler de lui et que nous n’obtiendrions aucun retour d’information complémentaire. Ce fut notre premier et dernier contact avec cette personne.»

"PRATIQUEMENT TOUS LES PILOTES SONT CONVAINCUS DE LA REALITE DES OVNIS"

Là encore, la description de cette procédure soulève quelques interrogations. Contrairement à ce que l’on pourrait croire en lisant le récit d’Andrew Danziger, le National UFO Reporting Center n'est pas un organisme officiel ou lié au gouvernement américain. Il n'existe du reste pas d'instance de ce genre aux Etats-Unis, contrairement à la France qui dispose du GEIPAN, le Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés, dépendant du Centre National d'Etudes Spatiales (CNES), lui-même affilié au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche et au Ministère de la Défense. De plus, le NUFORC, fondé en 1974, n'est absolument pas spécialisé dans la collecte des témoignages des pilotes ou des professionnels du secteur aérien.

Il propose une «hotline» qui enregistre 24 h/24 les observations d’OVNIS en provenance de tout le territoire des Etats-Unis, sans exclusive. La phrase aux accents très «Men in Black» qui conclut l’entretien («La personne à l’autre bout du fil nous a dit que nous n’entendrions plus jamais parler de lui et que nous n’obtiendrions aucun retour d’information complémentaire») est donc assez incongrue. Ou plutôt assez assez logique puisque le National UFO Reporting Center se consacre surtout à un travail de compilation des témoignages à des fins statistiques. Ses ressources financières et humaines limitées ne lui permettent d’enquêter que sur un très faible pourcentage des cas qui lui sont soumis. Le rapport d’Andrew Danziger et de son commandant de bord est donc un signalement a minima, sans trace écrite officielle, qui, selon toute vraisemblance, a été rejoindre les archives du NUFORC sans autre forme de procès…

D’ailleurs, Andrew Danziger souligne par la suite que la compagnie aérienne pour laquelle il travaillait à l’époque n’avait pas de «ligne de conduite officielle concernant les ovnis et n’en a toujours pas aujourd’hui.»

Andrew Danziger achève son récit par un regard rétrospectif sur cet incident qui l’a profondément marqué mais qu’il n’avait jamais évoqué publiquement. «C’était il y a 25 ans. Aujourd’hui, je suis plus vieux, plus sage et arrivé presque au terme de ma carrière. Au cours des dernières années, le sujet ovni s’est parfois imposé dans le cockpit. Et beaucoup plus qu’une poignée de pilotes m’ont confié leur propre histoire d’ovni.» Andrew Danziger conclut: «Je n’exagère pas en disant que  pratiquement tous les pilotes croient aux ovnis.»

Comme il l'explique lui-même, Andrew Danziger est loin d'être le seul pilote à avoir observé un ovni.




(Andrew Danziger est décédé des suites d'un cancer le 30 octobre 2015 à l'âge de 61 ans)


Pour en savoir plus sur la genèse des ovnis, voir sur la vidéo ci-dessous l'intervention en 2012, aux repas ufologiques de Paris, de Jean-Gabriel Greslé ancien pilote de chasse et commandant de bord d'Air France :



Jean Gabriel Greslé, un ancien pilote de chasse... par Les-Repas-Ufologiques

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