Triangle volant dans l'Indiana

Mis sur le site Ufocasebook le 9 octobre 2014 par un témoin anonyme.


Deux fois par semaine, je suis des cours infirmiers dans ma ville natale et dors chez mes parents.

Ce soir-là, chez mes parents, je m'étais endormi sur le canapé du salon. Ma mère, elle aussi, s'était endormie dans un fauteuil à côté de moi. D'habitude, je dors profondément toute la nuit quoi qu'il se passe autour de moi, par exemple télévision en marche, lumière allumée, etc.

Cette nuit-là, je me réveillai apparemment sans raison et me roulai une cigarette. Je ne fume pas beaucoup mais essaie d'arrêter complètement vu que je travaille dans le domaine de la santé. Ce réveil impromptu me parut un peu bizarre et j'eus envie de sortir de la maison.

Comme il avait plu toute la soirée, je fus un peu surpris de voir que la nuit était claire. La lune était pleine et brillait de tout son éclat. Mes parents vivent en périphérie d'une toute petite ville où la pollution lumineuse est quasi inexistante.

J'admirai le ciel étoilé, ce que je ne peux pas facilement faire dans la grande ville dans laquelle j'habite, à une heure de route de chez mes parents.

Je vis soudain une lumière rouge qui s'approchait.

J'ai travaillé comme assistant de vol pendant cinq ans et ai côtoyé quatre ans un pilote au cours de cette période, ce qui fait que, même si je ne me considère pas comme un expert en aviation, je pense en connaître un peu plus sur tout ce qui vole que la moyenne de la population. Par exemple, je sais que l'appareil sur lequel je volais avait une longueur de trente-cinq mètres, une envergure de trente mètres et se déplaçait habituellement à plus de dix mille mètres d'altitude.

Je suis aussi familier des feux de navigation : rouge au bout de l'aile gauche, vert au bout de l'aile droite, feu blanc à l'arrière, feux stroboscopiques blancs qui accompagnent toutes ces positions et sont habituellement activés en cas de mauvais temps pour éviter des collisions en vol. Ils sont parfois mis en marche seulement parce que le personnel navigant le désire.

La citation que je préfère concernant l'aviation est celle de Léonard de Vinci : « Si vous aviez goûté au plaisir de voler, vous auriez toujours les yeux tournés vers le ciel, là où vous seriez allé et où vous vous languiriez de retourner ».

Bref, ce que j'ai vu ce soir-là était un engin qui ne semblait pas destiné à être équipé des feux réglementaires rouge et vert, ce qui ramène à presque rien la probabilité que ce soit un avion de ligne ou n'importe quel autre appareil connu.

C'était une lumière rouge qui se dirigeait droit vers le sud-ouest et qui allait arriver directement au-dessus de moi si elle ne changeait pas de trajectoire. Je courus dans la maison réveiller ma mère car je ne voulais pas à être le seul à observer ce phénomène. La lumière était très grosse, pas de la couleur rouge qu'émet un avion, mais ressemblait plutôt à celle du sang qui reflue dans les veines, c'est-à-dire un rouge sombre et profond.

Comme si cela n'était pas suffisamment menaçant, d'autres lumières commencèrent à être visibles sous l'appareil. La grosse lumière rouge était placée au milieu de l'engin, qui avait une forme triangulaire. Une autre, identique mais de moitié plus petite, se trouvait à la pointe avant de ce triangle volant.

Le long des côtés bâbord et tribord il y avait quatre lumières blanches qui couraient d'avant en arrière, pas tout à fait alignées avec la lumière rouge de l'avant comme on aurait pu s'y attendre. Il n'y en avait aucune à la base du triangle, ce qui rendait cette partie de l'engin difficilement discernable.

L'ovni était d'une couleur uniforme ressemblant à de l'encre noire, le confondant avec le ciel nocturne. Sa forme générale se révélait grâce aux lumières placées sous le fuselage. Les lumières rouges étaient compactes et pulsaient légèrement. Les huit lumières blanches étaient stroboscopiques, avec des variations de séquence et de brillance. Elles s'allumaient et s'éteignaient un peu comme le long des pistes des aéroports, mais diminuaient parfois la fréquence de leurs pulsations ou émettaient des flashes séquentiels, soit individuellement, soit par paires ou soit toutes ensemble. L'engin ne faisait aucun bruit et laissait apparaître une courte traînée à l'arrière, comme on peut s'en rendre compte sur le dessin que j'ai joint à mon témoignage.

Cet appareil se déplaçait à environ six mille mètres d'altitude et à une vitesse si faible qu'il était difficile de comprendre comment il pouvait ne pas tomber. Par comparaison, l'avion sur lequel j'avais pratiqué mon job devait atteindre 150 nœuds pour décoller et prendre encore de la vitesse pour se maintenir en l'air.

Je n'ai aucune idée de la vitesse à laquelle cet engin volait; ce que je sais c'est qu'il est resté visible depuis le jardin de mes parents pendant une quinzaine de minutes, se déplaçant en ligne droite, parfois stoppant et restant sur place comme s'il planait. J'ai pu déterminer la durée de l'observation car lorsque je suis retourné chercher ma mère j'ai pris note de l'heure, au cas où il y aurait ce que l'on appelle du «missing time». Quand l'engin semblait planer, il restait sur place à la même altitude, complètement immobile.

Ma mère et moi avions une vue parfaite de cet ovni. Sa réalité ne faisait aucun doute. J'étais effrayé, choqué, pétrifié, et aussi stupéfait par l'occasion inespérée qui se présentait à moi de voir cet engin pile au moment où je sortais de chez mes parents. J'avais l'impression d'être observé par une formidable intelligence, qui m'écrasait à tous niveaux. C'est cela, surtout, qui provoquait ma peur.

L'engin restait comme suspendu au-dessus du jardin puis, comme s'il se baladait dans le ciel, il passa au-dessus de la maison. Nous la traversâmes en courant jusqu'à la porte d'entrée et pûmes encore le voir s'élever et accélérer un peu en gardant toujours son cap au sud-ouest. Il disparut de notre vue caché par des arbres et ce fut la fin de l'expérience que nous venions de vivre.

Pour être parfaitement honnête, ce n'est pas la première fois que des événements de ce genre sont survenus aussi bien à ma mère qu'à moi-même où qu'à d'autres membres de ma famille. Après de telles expériences, j'ai de la peine à croire à la réalité de ce que j'ai vécu et ai la sensation de perdre le contrôle de ma vie.

Avec l'aide de ma mère, j'ai fait un croquis de l'engin le lendemain de l'observation. Je ne suis en aucune façon un artiste, mais cela donne une idée de ce à quoi ressemblait l'ovni. Peut-être bien qu'un jour je prendrai la décision de parler des autres expériences que j'ai vécues, mais pour l'instant les cours d'infirmier que je suis à plein temps accaparent tout mon temps.

J'ai pris la peine de raconter ce qui m'est arrivé cette fois et ai juste envie de dire aux gens qu'ils
peuvent me croire. Ceux qui ont aussi vécu des expériences, quelles qu'elles soient, doivent savoir qu'elles sont réelles et non le fruit de leur imagination. Ils ne doivent pas se sentir seuls, isolés.

Il faut espérer que les entités qui nous rendent visite cherchent au mieux à enrichir nos existences sur cette planète ou, au pire, restent totalement indifférents à nous, qui serions des êtres primitifs et inintéressants à leurs yeux.


(Grepi : On peut quand même se demander comment tous les détails concernant cet engin ont pu si bien être observés alors qu'il se trouvait - selon le témoin - à 6000 mètres d'altitude!)

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source & references:
www.mufon.com
drawing supplied by eyewitness