samedi 4 avril 2015

1986: Le Jumbo jet cargo du vol JAL 1628 perturbé par des ovnis au-dessus de l'Alaska



(Traduction de l'article d'Ufocasebook : http://www.ufocasebook.com/jal1628.html)


Ce ne devait être que le vol de routine d'un avion cargo Boeing 747 transportant des vins français de Paris à Tokyo...

Le plan de vol du 16 novembre 1986 prévoyait un itinéraire passant par Reykjavik, le Groënland, le Canada, l'Alaska, puis, après avoir traversé l'océan Pacifique, Tokyo.


L'appareil utilisé, mais version non cargo

L'équipage se composait du commandant vétéran Kenju Terauchi, du copilote Takanori Kamefuji et de l'ingénieur de vol Yoshio Tsukuba.


Le commandant de bord Kenju Terauchi

Le vol se déroula sans incident jusqu'à ce que l'avion atteigne l'Alaska le 17 novembre 1986. À 17:09, heure locale, le contrôle aérien d'Anchorage (AARTC) contacta l'avion pour lui signaler qu'il était maintenant suivi sur leurs radars. Le contrôleur de vol demanda que soit effectué un virage de 15 degrés sur la gauche afin d'aller vers un point appelé Talkeetna sur un cap de 215 degrés. À ce moment-là, l'avion volait à un peu moins de 1000 km/h, à une altitude de 11'000 mètres.

À 17:11, le commandant Terauchi remarqua des lumières à 700 mètres en dessous de l'avion et à 30 degrés sur sa gauche, lumières qu'il attribua à de probables avions militaires des bases aériennes voisines d'Eielson ou d'Elmendorf. Il ne s'en préoccupa donc pas outre mesure.

Toutefois, après quelques minutes, il s'aperçut que ces lumières accompagnaient son Boeing, ce qui était inhabituel pour des jets en patrouille.

Environ sept minutes plus tard et sans que l'équipage ne s'y attende, deux engins vinrent tout à coup se placer juste devant l'avion en émettant de violentes lumières qui inondèrent le cockpit et le visage des pilotes. Ceux-ci ressentirent la chaleur que le phénomène émettait.

Le commandant Terauchi eut vraiment l'impression que les lumières vues auparavant s'étaient ruées au devant du Boeing. Les deux engins se trouvaient maintenant l'un au-dessus de l'autre, devant le 747, se déplaçant à la même vitesse que lui, tout en se balançant bizarrement, à l'unisson. Après quelques minutes, ils changèrent de position et se placèrent côte à côte.


Les ovnis juste devant le cockpit

Selon Terauchi, la lumière émise était « ambrée blanchâtre », ressemblant à des flammes. Elles sortaient de multiples tuyères placées en deux rangées rectangulaires. Il avait l'impression qu'elles se comportaient comme les petites fusées qui servent à stabiliser les navettes spatiales. Le commandant Terauchi voyait aussi des sortes d'étincelles faisant penser à du gasoil ou à du combustible au charbon en train de brûler.

Quant au copilote Tamefuji, il rapporta que les lumières, de couleur saumonée, lui rappelaient un jeu de « lumières de Noël ». Il se rappelle qu'elles étaient rouges, vertes et orange, et aussi blanches comme un feu d'atterrissage. Elles pulsaient, devenant régulièrement et alternativement plus intenses et plus faibles. Ça ne ressemblait pas à des lumières stroboscopiques. Elles « swinguaient » à l'unisson, comme deux avions volant l'un à côté de l'autre en formation parfaite.
Elles lui faisaient aussi penser aux feux de nuit avant d'un avion : on ne voit qu'eux et l'on n'arrive pas à discerner la forme de ce qui les soutient. Le copilote était certain que des engins étaient devant eux, quels qu'ils soient.

L'ingénieur de vol Yoshio Tsukuba, assis derrière le copilote, n'a pas pu observer aussi attentivement ce qui se passait. Il a seulement vu à travers la vitre gauche du cockpit, à leur onze heures, une grappe de lumières ondulantes de couleur blanc-ambré, alignées en deux parties, qui ressemblaient à des fenêtres rectangulaires. Il insista sur le fait que ce qu'il observait n'avait rien à voir avec les lumières d'une ville telles qu'on les voit d'un avion. Dès lors, il appela le Centre de Contrôle du Trafic Aérien à Anchorage avec lequel il resta en contact au cours des prochaines trente minutes.

Au cours de ces trente minutes, le commandant demanda à Tsukuba de lui remettre un appareil de photo afin de fixer ce qu'il voyait sur pellicule. Toutefois, peu familier avec le type de l'appareil en question, il ne réussit pas le faire fonctionner. Tsukuba, quant à lui, n'eut pas plus de succès, à cause de problèmes avec l'autofocus. Finalement, la tentative de prises de vues fut abandonnée.

À ce moment, des interférences se produisirent dans les communications radio et le contrôle à Anchorage demanda que la fréquence utilisée soit modifiée. Par la suite, Anchorage tint plusieurs fois à s'assurer qu'il n'y avait pas de nuages proches de l'avion à la même altitude que celui-ci. L'équipage répondit qu'il ne voyait que de petit nuages au-dessus des montagnes en contrebas, sinon rien d'autre. Les courants aériens étaient d'autre part stables.

Peu après les échanges radio, les objets s'éloignèrent sur la gauche du Boeing 747 jusqu'à ne devenir qu'une lumière blanchâtre étirée, se déplaçant parallèlement à l'avion, à sa même altitude, sa même vitesse et dans sa même direction.

Le commandant Terauchi décida d'essayer de capturer les objets sur son radar de bord, même si en principe cela semblait impossible vu que le puissant radar au sol n'y était lui-même pas parvenu. Toutefois, la distance du phénomène estimée à vue d’œil n'étant pas très importante, il valait la peine d'essayer.

Le radar météo fut réglé sur une distance de 20 miles nautiques. C'est alors qu'une grosse tache ronde et verte apparut sur l'écran à une quinzaine de kilomètres, dans la direction où se trouvaient les ovnis. L'information fut transmise au centre de contrôle à Anchorage, qui lui ne détecta rien.

À 5:25:45, après deux minutes d'attente, le radar militaire d'Elmendorf Regional Operational Control Center (ROCC) rapporta à l'AARTCC avoir détecté un « retour primaire », c'est-à-dire un écho causé par un appareil dépourvu de transpondeur.

Alors que l'équipage surveillait le phénomène, le Boeing 747 arriva en vue de la ville de Fairbanks dont les vives lumières agressèrent quelque peu les yeux des pilotes, qui avaient volé jusque-là dans la quasi totale obscurité du cockpit, toutes les lumières de ce dernier ayant été éteintes pour éviter des reflets intempestifs.

Soudain, sur le fond noir du ciel, apparut une série de lumières ayant la forme d'un engin gigantesque que le commandant Terauchi décrivit plus tard comme ayant la forme d'une colossale noix d'une taille équivalent au minimum à celle d'un porte-avion!


L'énorme ovni qui obligea l'avion à changer de cap

Le commandant demanda immédiatement l'autorisation de changer de direction et de prendre un cap à 45 degrés sur la droite. L'autorisation vint au bout d'une quinzaine de secondes, qui parurent aux pilotes durer une éternité.

Juste après que le Boeing eut changé de cap, le contrôleur de l'AARTC appela le contrôleur du radar d'approche de Fairbanks pour savoir si, oui ou non, son radar courte portée détectait quelque chose près du Boeing. La réponse fut négative.

Le Boeing termina sa manœuvre et se dirigea, à 10'000 mètres d'altitude, vers Talkeetna, toujours suivi par l'ovni.

À 5:40, un avion de ligne d'United Airlines (UA) décolla d'Anchorage en direction de Fairbanks. Le contrôleur de l'AARTC demanda à son pilote de tenter de voir si quelque chose suivait le Boeing de la JAL. Le pilote répondit qu'il essayerait de le faire quand il s'en serait rapproché. Le contrôle à Anchorage demanda au Jumbo de la JAL de se maintenir à 10'300 mètres d'altitude et à celui de l'UA à 9'600 mètres. Il ordonna ensuite au vol de l'UA de changer de direction afin que les deux appareils se croisent à une distance de huit kilomètres.

Lorsque l'avion de l'UA se trouva assez près du Jumbo, il demanda à ce que les phares avant de celui-ci soient allumés afin qu'il puisse le repérer plus facilement. Ceci fut fait à 5:49:45 alors que les deux avions étaient séparés par une distance de 40 kilomètres. Arrivé à 20 kilomètres, l'avion de l'UA ne vit que le Jumbo et rien d'autre. De son côté, l'équipage du Boeing venait aussi de perdre l'ovni de vue.

À 5:51, le contrôle à Anchorage demanda à un jet militaire se trouvant dans sa zone de se rapprocher du vol de la JAL pour voir s'il y avait quelque chose de spécial dans les environs. Aucun autre trafic aérien ne fut observé. Le vol JAL 1628 se dirigea donc vers Anchorage et y atterrit sans encombres à 6:20.


Le croquis effectué par K. Terauchi quelque temps après l'incident


La FAA mena une enquête sur cet incident, dont le rapport final ne fut publié qu'au mois de mars 1986.

Phil Klass, membre du CSICOP (Comité pour l'étude scientifique des observations paranormales), fit paraître un communiqué le 22 janvier 1987 déjà, selon lequel les ovnis étaient en fait les planètes Jupiter et Mars. Ceci était impossible car ces planètes ne pouvaient se voir qu'à l'opposé de la direction dans laquelle les pilotes avaient observé les ovnis, lesquels se déplaçaient tantôt l'un au-dessus de l'autre, tantôt côte à côte.

Le CSICOP publia plus tard un deuxième communiqué proposant comme explication que ce qui avait été pris pour des ovnis étaient des lumières se reflétant sur des nuages formés de cristaux de glace. L'explication ne tient pas non plus, étant donné que le ciel était absolument dégagé à l'altitude des observations.

La FAA attribua l'image reçue par le radar au sol à un dédoublement du retour de l'écho radar du Boeing 747, vol JAL 1628.



Informations complémentaires du Grepi:


Un soir de décembre 1986, des journalistes du Kyodo News furent invités à se rendre dans un hôtel de Londres, où le commandant Kenju Terauchi désirait leur faire une communication.

Il s'agissait de raconter ce qui lui était arrivé lors du vol JAL 1268, alors qu'en général les pilotes qui observent des choses mystérieuses dans le ciel gardent le silence, de peur de perdre leur job.

Terauchi par cette interview ne respecta pas la « convention » et en paya le prix.

En effet, peu après, sa compagnie lui interdit de piloter et le consigna dans un job de bureau. Ce n'est que des années plus tard, notamment après avoir obtenu le soutien d'autres pilotes, qu'il fut réintégré parmi les équipages de la JAL.

Ayant raconté ce qu'il avait vécu à son médecin, celui-ci lui répondit qu'il avait probablement dû être la victime d'une illusion !

Il est bien sûr tentant de penser que tout ceci est sorti de son imagination ; pourtant, avec une formation de pilote de jet militaire et plus de 10'000 heures de vol au compteur, il est difficile de croire qu'il ait pu se laisser aller à ce délire ou confondre ce qu'il a vu avec les planètes Jupiter ou Mars !

Se pourrait-il qu'il ait été le témoin d'une opération militaire secrète ? Peut-être, mais cela semble quand même un peu tiré par les cheveux.

A présent à la retraite, il vit avec son épouse dans une petite ville du Japon et parle le moins possible de son aventure.


Voici une vidéo récapitulative de l'incident:





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