Cette apparition d'ovni s'est produite le 11 novembre 1979 et a contraint un avion de ligne à faire un atterrissage d'urgence à l'aéroport Manises de Valence, en Espagne.
L'événement a impliqué une Supercaravelle de la compagnie TAE, compagnie qui n'existe plus aujourd'hui. Il s'agissait du vol JK-297 avec 109 passagers à bord qui reliait Salzburg en Autriche à Tenerife aux Canaries, avec escale à Majorque. L'équipage, expérimenté, avait comme commandant de bord Francisco J. Lerdo de Tejada, 34 ans, pilote de ligne depuis plus de quatorze ans, Ramon Zuazu, 28 ans, copilote, 3000 heures de vol, et Francisco Javier Rodriguez, mécanicien de bord.
L'avion avait décollé de l'aéroport San Juan de Majorque dans de bonnes conditions météo avec ciel dégagé et visibilité optimale. Il atteignit l'altitude de 7'000 mètres et l'équipage s'attendait à un vol de routine.
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| Situation de l'action |
À 23h10, les choses changèrent.
Le commandant reçut sur le canal de 121,5Mhz (normalement utilisé comme fréquence de secours) un étrange signal qui avait la particularité de ne correspondre à aucun code morse. La tour de contrôle du Service d'Alerte et de Secours de Madrid l'avisa avoir reçu le même signal, sur la même fréquence, émis à une soixantaine de kilomètres au nord-est de Valence, en pleine mer Méditerranée. La Caravelle se trouvait dans l'axe de ce signal. Le commandant Lerdo de Tejada éteignit les feux de l'avion afin de pouvoir mieux observer ce qui se passait à l'extérieur. C'est alors que le mécanicien de bord Francisco Javier Rodriguez aperçut des lumières rouges surgies de nulle part, sur la gauche de l'appareil, à leur dix heures et à la même altitude. Elles montaient et descendaient comme si elles jouaient avec l'avion tout en s'en approchant jusqu'à quelques centaines de mètres.
Le commandant appela le centre de contrôle de Barcelone et celui de Valence, ainsi que le radar militaire de Torrejon de Ardoz (Madrid) pour signaler ce qu'ils voyaient, mais tous répondirent qu'il n'y avait aucun trafic à part la Caravelle dans la zone indiquée. Toutefois, l'escadre de surveillance aérienne de Valence/Benidorm annonça avoir détecté trois objets volants non identifiés, qui auraient un diamètre de 200 mètres (!).
Les lumières s'approchant de plus en plus et un risque de collision n'étant pas à exclure, l'avion prit de l'altitude pour atteindre presque 10'000 mètres. De manière surprenante, les lumières firent de même tout en continuant à s'approcher de l'avion. Au vu de la situation, et passablement déconcerté car ces lumières non identifiées violaient les lois de base de la sécurité aérienne, le commandant Lerdo de Tejada et son copilote décidèrent d'effectuer un atterrissage d'urgence à l'aéroport Manises de Valence. A moins de cinquante kilomètres de l'aéroport, les lumières ne furent plus visibles depuis l'avion. Toutefois, elles le furent au-dessus de la ville par du personnel de l'aéroport dont, notamment, son directeur. Des ouvriers de l'aéroport de Manises, en en apercevant une, pensèrent qu'il s'agissait d'un avion non annoncé en approche et enclenchèrent les balises de la piste d'atterrissage.
Peu après, le vol JK-297 atterrissait.
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| La Caravelle concernée |
A 00h42, un avion militaire Mirage F-1 fut envoyé de la base aérienne voisine de Los Llanos (Albacete) avec pour mission d'identifier le phénomène. Le pilote, Fernando Camara, capitaine de l'Armée de l'Air, augmenta sa vitesse jusqu'à mach 1,4 et distingua finalement une forme tronconique qui changeait de couleur. Il la verrouilla sur son radar. À ce moment, son système embarqué l'avertit que l'objet, quel qu'il fut, l'avait reconnu grâce à un système d'ondes continues tel que celui utilisé dans les missiles. Ceci correspondant à une action agressive, Fernando Camara prit alors les précautions nécessaires, mais l'objet disparut presque tout de suite.
D'autres informations furent transmises à F. Camara, relatives à un écho radar qui indiquait qu'un nouvel objet, ou peut-être le même, se trouvait maintenant au-dessus de Sagunto. Quand le pilote s'en approcha suffisamment, l'objet accéléra et disparut à nouveau. L'ovni fut détecté de la même manière une troisième fois mais fila alors en direction de l'Afrique. A court de carburant, le jet de Fernando Camara dut retourner à sa base.
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| Mirage F-1 espagnol |
Depuis lors, de multiples témoignages de situations identiques ont été fournis par des pilotes que l'on suppose suffisamment préparés à les affronter.
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Intéressante vidéo dans laquelle s'exprime le pilote du Mirage F-1 :
Diverses enquêtes ont été menées par des personnes estimant que ce cas a des origines explicables, telles que, notamment :
- Phénomènes météorologiques
- Méprise avec les feux de cheminées d'une raffinerie de pétrole
- Etat de santé du pilote de la Caravelle
- Phénomènes astronomiques
- Exercices militaires de l'OTAN
- Etc.
Les intéressés (qui maîtrisent l'espagnol) peuvent approfondir le sujet et se faire leur opinion.
Sources :
http://www.emezeta.com/articulos/expediente-ovni-el-caso-manises
PS: au moment même où cet article est placé sur le blog, nous apprenons qu'un crash s'est produit il y a quelques heures sur la base de laquelle avait décollé le Capitaine Fernando Camara. Il y a au moins dix morts: Voici l'info: http://www.tdg.ch/monde/faits-divers/crash-avion-combat-10-morts-espagne/story/28186068
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